Corruption, abus et malversations financières sont à la base du dysfonctionnement du secteur de l’automobile en Algérie. En étant à l’origine de ce fiasco, les ex patrons de cette usine ont été condamnés et coffrés le 25 mars par la cour d’appel de l’Algérie. Mais, malgré l’arrestation de Mohamed Bairi et Hassen Arboui, cette filière peine toujours à se relancer. Qu’est-ce qui pourrait bien en être à la base ? La réponse dans cet article.
Un rendu catastrophique
Tout commençait en mars 2017 avec la mise en place d’une commission d’enquête au sujet des polémiques au tour de la construction de cette usine. Le gouvernement a donc procédé ainsi, suite au partage des images qui expliquaient clairement que l’usine de Hyundai n’avait que pour opération de visser les roues des véhicules en Algérie. Le constat reste le même du côté de l’usine d’assemblage d’Iveco sans oublier Sovac, l’exploitant des marques de Volkswagen, qui lui était en partenariat industriel avec un allemand. Le bilan est ainsi catastrophique. Et c’est un fait, qui n’a toujours pas arrangé le pays, qui ne favorise pas la relance des activités dans ledit secteur. Par ailleurs, il est important de rappeler qu’à l’issue du fiasco, l’ex premier ministre a été maintenu en garde à vue par la cour d’appel algérienne.
Modération des procédures
Malgré les condamnations en par ci et par là, les gouvernants algériens ont toujours la peine de relancer les activités au sein de cette usine d’automobiles. Ce projet qui devrait être éclatant pour constituer un vrai dans le domaine industriel du pays demeure sans issue. Après que les décisions judiciaires ont d’une manière ou d’une autre arrêté les productions du côté de Sovac, Ival et Hyundai, cette filière demeure toujours en attente des mesures pouvant favoriser le dédouanage des pièces des véhicules.